
Brent Spiner "Collègue 1"
Gillian Anderson "Collègue 2"
Kiernan Shipka "Sabrina"
Pierre Garnier "Angelo"
Sabrina (fronçant les sourcils) : Écoute-moi bien. Je t’ai fait revenir pour une raison précise et je vais être directe.
Angelo (perplexe) : Je… je ne comprends pas.
Sabrina (sarcastique) : Ne fais pas l’innocent. Tu sais pertinemment que je ne te demande pas cela par pur altruisme. Mon mariage est en péril et tu es la seule personne qui puisse m’aider.
Angelo (soupçonneux) : Aider à quoi, exactement ?
Sabrina (d’une voix ferme) : Écoute, j’ai découvert que tes problèmes d’audition, qui ont commencé pendant la Star Academy et qui se sont aggravés après ta victoire en tournée, ont une origine… Une personne est derrière tout ça : Thomas.
Angelo (surpris) : Thomas ? C’est absurde. Tu es en train de perdre la raison. Tu es sûre que ce n’est pas ton mari qui t’a influencée ?
Sabrina (s’énervant) : Je ne perds pas la raison ! J’ai vu la poupée vaudou que Thomas a fabriquée, qui t'étais destinée… Tu te souviens du concert qu’il a donné en hommage à ta mort, n’est-ce pas ? Tu devais encore errer comme une âme en peine à ce moment là ? Je me trompe ?
Angelo (déconcerté) : Oui, je l’ai vu. Mais ça ne prouve rien. Ce que tu dis n’est pas logique, c’est contradictoire. En tant qu’âme errante, j’ai observé des choses étranges.
Sabrina : Quelles sortes de choses étranges ?
Angelo : J'ai constaté des ombres qui semblaient prendre vie, se déplaçant de manière inexplicable dans les lieux où je me trouvais, comme si elles avaient une volonté propre. J'ai entendu des voix et des sons de moments passés, des conversations oubliées ou des rires d’êtres chers, comme si j'étais capable de revivre des souvenirs des autres. J'ai croisé des silhouettes d'autres âmes perdues, des formes floues qui apparaissaient et disparaissaient, comme si elles tentaient de communiquer ou de partager une dernière pensée. J'ai vu des objets se soulever et flotter dans les airs, défiant les lois de la gravité, comme s'ils réagissaient à une énergie invisible. J'ai eu des aperçus d'événements futurs ou de choix à venir pour les personnes que j'observais, comme si je pouvais voir les conséquences de leurs actions avant qu'elles ne se produisent. J'ai découvert des passages lumineux qui semblaient mener à d'autres réalités ou dimensions, en me sentant irrésistiblement attiré par ces lumières. J'ai eu des conversations avec d'autres âmes errantes, apprenant leurs histoires, leurs regrets et leurs quêtes, créant un sentiment de communauté dans cette dimension éphémère. Juste avant de tomber dans une dimension où seule l'obscurité régnait dans le plus grand silence, seul...
Sabrina : Stop, j'en ai assez entendu.
Angelo : Peut-être que tu as simplement besoin d’aide. Tu sembles plongée dans un délire, tout comme ton mari, qui lui reçoit des soins.
Sabrina (insistant) : Peu importe ce que tu penses. Ce dont j’ai besoin, c’est que tu dises où se cache Thomas aux jumeaux de Tokio Hotel. Si tu les contactes, je pourrai sortir de cette situation.
Angelo (défiant) : Et pourquoi devrais-je faire ça pour toi ? Je ne te dois rien enfin, si...mais....
Sabrina (avec un sourire amer) : Tu es là, en chair et en os, grâce à moi. Je ne t'ai même pas injecter d'ADN de mangouste, car Taylor, souhaitait que tu restes le même. Mais si tu veux devenir un autre homme, n’hésite pas à revenir vers moi.
Angelo (indigné) : Je ne suis pas ici pour être utilisé par toi ou par qui que ce soit d’autre.
Sabrina se rapprocha, d’un ton glacial.
Sabrina : Écoute, sans moi, tu serais encore perdu dans cette dimension de néant. Alors, es-tu vraiment prêt à laisser passer cette chance ? Je ne me contenterai pas d’un « non ».
Angelo (réfléchissant, les sourcils froncés) : Tu es décidée à tout pour sauver ton mariage...
Sabrina (déterminée) : À n’importe quel prix. Et toi, tu devrais faire de même. Si tu veux avancer, je vais te dire où se trouve Thomas, mais tu dois me promettre que cela restera entre nous. Les jumeaux offrent plus d’un million à celui qui le retrouvera.
Angelo resta silencieux, tiraillé entre hésitation et colère.
Angelo : Très bien, je vais réfléchir. Mais sache que si j’accepte, ce ne sera pas pour l’argent, parce que je n’ai aucune confiance en toi.
Sabrina (avec un léger sourire) : C’est tout ce que je demande. Réfléchis bien, Angelo. Le temps presse. J’ai inséré une puce en toi, et je peux te faire exploser à tout moment. Tu as 24 heures. Je te laisse libre.
Angelo : C'est ce que tu dis à chaque personne que tu fais revenir ? Pour les effrayer...
Sabrina : Suis moi...
Elle déplaça le porte manteau qui était à l'arrière de son bureau, qui camouflait une porte menant à un ascenceur.
Angelo : Un ascenseur secret...et bien..
Ils y entrèrent
L’ascenseur descendit lentement jusqu'au 13ème étage en dessous. Une tension palpable flotta dans l'air.
Angelo (regardant Sabrina) : C’est fou de penser que tu es la même Sabrina que j’ai connue avant… avant tout ça. J'ai du mal à te reconnaître.
Sabrina (froide) : Les gens changent...
Angelo (tentant de détendre l'atmosphère) : Oui, mais je me rappelle d’une femme qui semblait vivre dans l’ombre de son mari. Maintenant, tu as l’air… différente. Ambitieuse, même. C'est touchant, en fait.
Sabrina reste silencieuse, le regard fixé sur les numéros des étages qui défilèrent. Angelo continua, espérant briser la glace.
Angelo (sincère) : Tu sais, tu pourrais représenter le genre de femme dont j’ai toujours rêvé. Celle qui veut atteindre ses objectifs, peu importe les obstacles, libre d'esprit. Après tout ce que tu as vécu, tu ne t’es pas laissée abattre.
Sabrina l’interrompit, le regard perçant.
Sabrina (d’un ton glacial) : Dis-moi, quand tu errais en tant qu’âme en peine, tu t’es attardé sur moi ? Tu as essayé d'en savoir plus sur moi ?
Angelo (hésitant) : Eh bien… oui. Je t’ai trouvée tellement hostile avant ma mort. Ça devait cacher des blessures profondes. Mais je ne me suis pas concentré que sur toi, rassure toi
Sabrina se figea, choquée par sa réponse.
Sabrina (avec colère) : Tu aurais dû t’attarder sur Thomas alors. Tu aurais vu qu'il était responsable de t’avoir rendu sourd, en pratiquant la magie vaudou sur sa poupée qu’il avait fabriquée pour toi.
Angelo (surpris) : Thomas ? Je n'ai jamais pensé qu'il pouvait être quelqu'un de malveillant.
L'ascenseur émit un bip, signalant qu'ils arrivèrent à l'étage souhaité. La tension fut à son comble alors que les portes s'ouvrirent lentement.
Sabrina se dirigea vers la sortie.
Sabrina : Parfois, il vaut mieux ne pas chercher à comprendre.
Angelo resta un instant figé, puis la suit dans le couloir, l’esprit troublé par leur échange.
13ème étage, dans la base souterraine. L’atmosphère fut froide et austère. Des lumières blafardes plongèrent l’espace dans une pénombre peu accueillante.
Les murs étaient en béton brut et les conduits d’aération furent bruyants ce qui amplifia l’ambiance hostile. Des collègues de Sabrina, en blouse blanche, s’affairent autour de tables remplies d’équipements scientifiques. L’un d’eux, un homme aux lunettes épaisses, les remarqua en premier.
Collègue 1 (fronçant les sourcils) : Sabrina, qui est cet homme ? Nous ne ne l’avons jamais vu ici avant...
Sabrina, les bras croisés, adopta une posture autoritaire et répond avec assurance.
Sabrina (d’un ton ferme) : C'est Angelo. Un ami qui m’accompagne pour la journée.
Les collègues échangèrent des regards, visiblement intrigués. Un autre collègue, s’approcha avec curiosité.
Collègue 2 : Qu'est-ce qui t’a poussé à l’inviter à voir nos… projets ?
Angelo, un sourire amical sur le visage, tenta de détendre l’atmosphère.
Angelo (avec humour) : Oh, je pensais juste que je pourrais découvrir le dernier cri de la technologie de clonage… et peut-être m'inscrire à un cours de cuisine, qui sait ?
Sabrina lui lança un regard perçant, visiblement peu amusée, alors que ses collègues regardèrent Angelo, intrigués mais prudents.
Sabrina (sèche) : Ce n'est pas un lieu de divertissement. Ici, nous avons des choses plus sérieuses à faire.
Angelo, malgré le regard froid de Sabrina, ne se laissa pas démonter et continua à plaisanter.
Angelo (provocateur) : En fait, je m'attendais à un café, mais je crois que je vais devoir me contenter d’un bon vieux « Café des expériences ratées »
Sabrina, impatiente, lui rappella son autorité, tout en maintenant son respect parmi ses collègues.
Sabrina (d’un ton glacial) : Angelo, rappelle-toi que j'ai le pouvoir de faire exploser la puce que j'ai insérée en toi à tout moment.
Les collègues, bien que déjà au courant des capacités de Sabrina, échangèrent des regards inquiets, certains chuchotèrent entre eux. Angelo, avec une bouffée d’audace, répliqua avec bienveillance.
Angelo (avec un sourire espiègle) : Vas-y, fais-le. Je suis curieux de voir ce que ça fait… mais tu sais, ce serait un peu trop dramatique,
non ?
Ils avancèrent dans le couloir, puis pénètrèrent dans une pièce glaciale remplie de bourdonnements mécaniques. À l’intérieur, plusieurs bébés flottèrent dans des utérus artificiels, reliés à des machines bourdonnantes. Angelo observa avec une fascination troublante.
Angelo (fronçant les sourcils) : Qu'est-ce que c'est que ça ? Quel est le but de ces… expériences ?
Sabrina se pencha légèrement, un sourire machiavélique se dessina sur ses lèvres, tandis que ses collègues, au courant des projets, montrèrent un intérêt professionnel.
Sabrina (d’un ton sinistre) : Ces bébés… ils sont peut-être destinés à remplacer les dirigeants actuels.
Angelo dévisagea Sabrina, une expression de choc sur le visage.
Angelo (inquiet) : Attends, tu veux dire que ces enfants pourraient remplacer… des gens ?
Les collègues, bien qu'habitués à ce genre d’expérimentations, échangèrent des regards complices, affirmant la réalité de la situation.
Collègue 1 (avec un sourire énigmatique) : C’est exactement ce que nous faisons ici. Préparer un avenir… différent.
Collègue 2 (ajoutant) : Et nous avons confiance en Sabrina pour mener à bien ces projets. Elle sait ce qu’elle fait.
Angelo resta silencieux, absorbant la gravité de ses paroles. L’atmosphère dans la pièce devint oppressante alors qu’il réalisa ce que cela impliquait, tandis que Sabrina, imperturbable, observa les bébés avec une satisfaction étrange, ses collègues lui jetant des regards respectueux, mais emplis de doutes sur l’éthique de leurs travaux.

Kiernan Shipka "Sabrina"
Pierre Garnier "Angelo"
L'air était saturé de tension, et Angelo regarda autour de lui avec une curiosité mêlée d'inquiétude. Sabrina, imperturbable, se tenait près d'un panneau de contrôle.
Angelo observa les bébés, son esprit en émoi par l’horreur de la situation. Il tourna la tête vers Sabrina, son regard cherchant des réponses.
Angelo (hésitant) : Tu ne peux pas penser que ce que tu fais ici est… éthique ?
Sabrina, un sourire froid sur les lèvres, s'approcha du panneau de contrôle. Elle appuya sur un bouton, les lumières clignotèrent, et un léger bourdonnement se fit entendre. Angelo, inquiet, fronça les sourcils.
Sabrina (d’un ton glacé) : Éthique ? C’est ce que nous allons découvrir.
Elle appuya sur un autre bouton, et l'un des utérus artificiels s'illumina. À l'intérieur, un fœtus flottant semblait plus agité. Angelo, inquiet, se rapprocha légèrement pour voir ce qui se passe.
Angelo (avec appréhension) : Qu'est-ce que tu fais, Sabrina ?
Sabrina ne répondit pas. Elle fixa l’utérus, son sourire s’élargissant, une lueur de satisfaction dans ses yeux. D’un geste délibéré, elle appuya sur un gros bouton rouge.
Sabrina (avec une voix douce mais terrifiante) : Regarde bien.
Le bourdonnement se transforma en un bruit strident. L’utérus artificiel commença à vibrer, et soudain, un flash lumineux éclata. Angelo, horrifié, recula de quelques pas alors qu’il comprit ce qui se passe. À l'intérieur, le fœtus fut soudainement enveloppé d'une lumière blafarde avant qu’une explosion de matière organique ne se produise, laissant derrière elle une tache sanglante sur le verre.
Angelo (horrifié) : Non… Non, c’est impossible !
Les collègues, bien qu’habitués à des expériences dérangeantes, échangèrent des regards sombres, conscients de la cruauté affichée par Sabrina.
Sabrina (calme, presque satisfaite) : Voilà ce qu'il peut t'arriver, Angelo. Toutes mes créations sont pucées et sous mon contrôle. Une simple pression sur un bouton et…
Elle laissa sa phrase en suspens, son regard perçant planté dans celui d’Angelo, presque jouissif.
Sabrina (avec un sourire sinistre) : …la vie s’éteint.
Angelo, la respiration haletante, se sentit envahi par la peur. Il balaya la pièce du regard, réalisant l’ampleur de ce qu’il venait de voir. Ses mains tremblèrent légèrement.
Angelo (tremblant) : Tu… tu es capable de ça ? Comment peux-tu faire ça à des innocents ?
Sabrina s'approcha de lui, son regard déterminé et froid. Elle se pencha légèrement, son visage à quelques centimètres du sien.
Sabrina (d’une voix douce mais menaçante) : Tout est une question de pouvoir, Angelo. Ne l'oublie jamais. Je n'hésiterai pas à me débarrasser de quiconque se mettant en travers de mon chemin.
Le regard d’Angelo s’assombrit, un mélange de peur et d’incrédulité l’envahit. Il comprit désormais que Sabrina n’était pas seulement une femme ambitieuse. Elle était une force de la nature, capable de prendre des décisions impensables.
Sabrina se redressa, le sourire toujours sur les lèvres, tandis qu’un silence lourd s’installa dans la pièce. Angelo, secoué par l’expérience, fit un pas en arrière, réalisant qu’il fut en présence de quelqu’un de bien plus dangereux qu’il ne l’avait imaginé.
Angelo, encore sous le choc, fut figé par l’horreur de ce qu'il venait de voir. Sabrina rompit le silence.
Sabrina (calme) : Bon, Angelo, tu en as assez vu pour aujourd'hui. Il est temps de rejoindre les étages du dessus.
Angelo, toujours tremblant, acquiesça à contrecoeur. Ils firent le chemin inverse, se dirigèrent vers l’ascenseur, la tension palpable entre eux. Une fois à l’intérieur, les portes se refermèrent avec un bruit sourd.
Sabrina (regardant les boutons de l’ascenseur) : Si je n'avais pas mis en œuvre ce projet ambitieux, le monde n'aurait jamais changé. Il est temps de retourner cette planète.
Angelo, le regard perdu, essaya de rassembler ses pensées.
Angelo (encore sous le choc) : Tu… tu réalises à quel point c'est… extrême ? Je veux dire, nous parlons de vies humaines ici.
Sabrina sourit, mais son expression resta sérieuse.
Sabrina (sincèrement) : Tu ne comprends pas. Les rhésus positifs, comme nous, sont plus nombreux que les dirigeants du monde. Mais hélas, ils font tout pour diminuer la testostérone des hommes. Ils veulent vous rendre inoffensifs.
Angelo éclata de rire, ne sachant pas s'il devait prendre ce qu'elle disait au sérieux ou non, mais la nervosité dans son rire fut palpable.
Angelo (rire nerveux) : Tu es sérieuse ? C’est… c’est un peu trop conspirationniste, non ?
Sabrina (fronçant les sourcils, sérieuse) : Non. Ils injectent toutes sortes de choses nocives dans la nourriture, boisson...pour que nous ne puissions plus nous rebeller, que vous les hommes, restiez dociles comme des dauphins face à des requins.
Le rire d'Angelo s'éteignit lentement, remplacé par une expression perplexe.
Angelo (tentant de la raisonner) : Écoute, Sabrina, je sais que tu es passionnée par ce que tu fais, mais… ça ne te semble pas un peu fou ?
Elle se tourna vers lui, les yeux lumineux d'une ambition dévorante.
Sabrina (d'un ton confiant) : Je t'assure, ma famille galactique m’a transmis leur ADN gris, et ce mélange avec l'ADN humain m’a fait réaliser qu'ils souhaitaient vraiment que je devienne encore plus une esclave, qu'une esclave humaine, les gris étant esclaves des autres aliens, tu comprends ? Puant l'oeuf pourris, heureusement qu'ils ne m'ont pas transmis leur odeur corporelle naturelle, aucun homme n'aurait pu m'approcher, j'aurais sombré dans la solitude à vie, sans jamais connaître l'amour....
Angelo regarda Sabrina, complètement déconcerté.
Angelo (naïvement) : Une esclave ? Mais… tu es en train de créer quelque chose d’énorme ici. Pourquoi ne pas essayer de faire les choses autrement, sans recourir à tout ça ?
Sabrina plissa les yeux, sa détermination ne fléchissant pas.
Sabrina (insistante) : Non, non. Tout cela m’a donné l’idée de m'hybrider. Je me suis insérée de l'ADN de mangouste pour renforcer mes capacités, pour être moins dans l’émotion et la peur malgré que j'étais moins émotive que la plupart des humains de notre rhésus qui est lié a la froideur et au manque d'empathie de mes ancêtres gris
Angelo, perplexe, secoua la tête avec une certaine incompréhension.
Angelo (prenant une grande respiration) : Mais Sabrina, tu n'as pas besoin de te transformer en quelque chose que tu n'es pas. Tu as déjà tant de potentiel en toi. Peut-être que tu pourrais utiliser tes compétences pour aider les gens au lieu de les contrôler.
Sabrina le regarda fixement, puis sourit légèrement, presque amusée par sa naïveté.
Sabrina (avec un soupçon de dérision) : Angelo, tu es trop idéaliste. La réalité est plus complexe que ça. Le monde a besoin de changement, et je suis celle qui va l'apporter.
Angelo, réalisant qu'il s'attaquait à un mur, soupira et regarda les boutons de l’ascenseur, espérant que la conversation prenne une tournure moins dérangeante.
Angelo (tentant de changer de sujet) : D'accord, mais pourquoi ne pas envisager une approche plus… pacifique ? Peut-être qu’en unissant les gens, tu pourrais créer ce changement sans toute cette violence ?
Sabrina secoua la tête, son regard se durcissant alors qu'elle se prépara à sortir de l’ascenseur.
Sabrina eut un ton qui ne laissa pas de place à la discussion.
Sabrina : La paix est un luxe que le monde ne peut pas se permettre.
Les portes de l’ascenseur s’ouvrent, laissant Angelo partagé entre la peur et l'incrédulité, tandis qu'il suivit Sabrina dans le couloir, toujours troublé par la gravité de ses paroles et la réalité de son ambition. Ils rejoignirent ensuite son bureau et elle le raccompagna vers la porte.
Sabrina : Par ici la sortie, au revoir.
Angelo : Au revoir Sabrina
Sabrina : Taylor, il doit encore venir demain m'apporter, je l'espère son contrat signer, alors patienter avant de vous envoler pour Los Angeles.

Pierre Garnier "Angelo"
Taylor Momsen-"Trumper"
Angelo sortit, l’air troublé. Taylor, qui attendait devant la porte, l’attrapa par le bras.
Taylor (avec un sourire) : Alors, qu’est-ce qu’elle t’a dit ? Ça a l’air assez sérieux...
Angelo (hésitant, regardant par terre) : C’était… ouais, très sérieux. Elle m’a proposé un contrat. Mais je ne peux pas vraiment en parler. C’est confidentiel.
Taylor (fronçant les sourcils) : Confidentiel ? Qu'est-ce que ça implique ?
Angelo (visiblement choqué) : Je dois décider si je vais révéler où se trouve Thomas. Mais… il y a beaucoup de choses en jeu. Sabrina m’a montré… des choses. Des fœtus dans des utérus artificiels. C’est… c’est dérangeant.
Taylor (inquiète) : Oh mon Dieu, Angelo… Je suis désolée. Je ne savais pas que c’était aussi intense.
Angelo (soupirant) : Et maintenant, je ne sais pas quoi penser. Sabrina semble vraiment vouloir protéger son couple qui cache Thomas, mais elle souhaite que c'est moi qui dévoile où il se trouve aux jumeaux de Tokio Hotel. Ça complique tout. Elle m'a dit qu'il pouvait être aussi responsable de ma mort, enfin...
Taylor (fronçant les sourcils) : Thomas a toujours eu une réputation… problématique. Il a fait des choses malveillantes, c’est vrai. Mais tu crois vraiment qu’il est responsable de ta mort ?
Angelo (hésitant) : Je… je ne sais pas. Mais si c’est vrai, alors pourquoi Sabrina refuse de le dénoncer ? Elle pourrait le faire. Cela pourrait le mettre hors d’état de nuire.
Taylor : Son mari a des sentiments pour lui...C'est pourquoi Sabrina ne le dénonce pas...Mais tu sais, je n’étais pas avec vous à la Star Académy, donc je ne sais pas ce qui s’est réellement passé. Tout le monde a sa version des choses.
Angelo (l’air pensif) : C’est ça le problème. Je dois décider si je vais signer ce contrat ou non. Mais si je fais cela, je pourrais trahir quelqu’un, notamment son mari, mon tout premier fan et très bon ami. Quelqu’un qui serait heureux de me retrouver parmi les vivants, sans compter ma famille, mes amis d'enfances....
Taylor (s'approchant) : Écoute, Angelo. Je comprends que tu sois déchiré. Mais n’oublie pas qui tu es. Si tu ressens qu’il y a encore de l’espoir pour Thomas, alors peut-être que tu devrais en parler avec lui directement, au lieu de passer par des intermédiaires, je t'accompagnerais, c'est plus prudent
Angelo (regardant Taylor dans les yeux) : Tu as raison. Mais il faut que je prenne le temps de réfléchir. Je ne veux pas faire un choix hâtif. Et je dois garder le contrat secret. Je ne veux pas créer de problèmes.
Taylor (souriant) : Prends le temps qu’il te faut. Je suis là si tu as besoin de parler. Et qui sait… peut-être que tout cela nous rapprochera de "The Pretty Reckless" après tout et que nous irons ensembles, sur scène.
Angelo (esquissant un sourire timide) : Oui, peut-être. Ça signifie beaucoup pour moi. Mais, j'ai été déclaré mort...
Taylor : Ne t'inquiète pas, je t'ai acheté un masque anti-vampivirus pour commencer et nous trouverons une solution, j'ai les contacts qu'il faut, fais moi confiance
Ils se regardèrent un moment, l’atmosphère fut tendue mais pleine d’espoir.
Ils finirent par marcher lentement, l’air pensif, l’atmosphère chargée d’émotions en direction de la voiture de Taylor.
Taylor (regardant Angelo dans les yeux) : Tu sais, je comprends que tout ça soit compliqué. Mais je veux que tu te souviennes que tu n’es pas seul dans cette histoire. Je suis là pour toi, quoi qu’il arrive.
Angelo (soupirant, l’air troublé) : J’aimerais pouvoir en parler librement, mais ce contrat… ça me pèse. Ça me fait me sentir isolé, même avec toi.
Taylor (s’arrêtant, prenant doucement sa main) : Juste… suis ton instinct. Si tu penses que Thomas mérite une chance, alors fais-le. Mais si tu sens qu’il représente un danger, alors… protège-toi.
Angelo regardant leur main entrelacée, son cœur battant plus vite.
Angelo : Tu as raison. Mais il y a tant d’incertitudes. Si je fais le mauvais choix, ça pourrait avoir des conséquences pour tout le monde.
Taylor (avec tendresse) : Tu es une personne bienveillante. Tes choix viennent du cœur. Prends juste un moment pour te retrouver. Je crois en toi.
Angelo (hésitant) : Je pourrais me promener dans le bois où Thomas se cache… juste pour voir par moi-même.
Taylor (avec un sourire doux) : Si jamais tu as besoin de compagnie, je suis là, à tes côtés, il n'est jamais très prudent même pour un homme d'être seul dans les bois, tu pourrais rencontrer le grand méchant loup.
Angelo (s'illuminant) : Merci. Ça me réconforte de savoir que tu es à mes côtés. Ça me donne non seulement de la force, mais aussi… une certaine sérénité.
Taylor fronça légèrement les sourcils, se rapprocha un peu plus.
Taylor : Et n’oublie pas, si jamais tu veux que nous reprenions la musique ensemble, je suis prête à te soutenir dans toutes tes décisions, bien entendu après ce sera mon manageur qui validera ou pas. Quoi qu’il arrive, je veux que tu te sentes libre d’explorer ce que tu veux.
Angelo (souriant, touché par sa proximité) : Oui, j’y penserai. La musique a toujours été un échappatoire pour moi. Peut-être que ça pourra m’aider à clarifier mes pensées… et mes sentiments.
Taylor (avec un clin d'œil complice) : Alors, quel genre de musique aimerais-tu créer si tu avais carte blanche, lorsque nous serons à l'hôtel ? Nous dirons que tu as perdu ta carte d'identité, et avec beaucoup d'argent que je mettrais sur le comptoir, ils fermeront les yeux
Angelo perdit un moment son expression sérieuse, son regard plongé dans celui de Taylor.
Angelo : Je pense que je voudrais mélanger des éléments sombres avec des mélodies émouvantes… quelque chose qui parle vraiment des luttes et des espoirs. Mais surtout, quelque chose qui nous touche, toi et moi.
Taylor (rougissant légèrement) : J’adore ça ! Nous ferons quelque chose de puissant, j’en suis sûre. Et au final, qui sait où cela pourrait nous mener… peut-être vers quelque chose de plus beau.
Ils se regardèrent, l’atmosphère entre eux se chargea d’une tension palpable. Angelo se pencha légèrement en avant, et Taylor, sans reculer, l’encouragea d’un léger sourire.
Angelo (chuchotant presque) : Je ne sais pas où tout cela nous mènera, mais j’aimerais que tu sois à mes côtés, peu importe la direction.
Taylor (avec un sourire sincère) : Je le veux aussi, Angelo. Ensemble, nous pouvons affronter tout ça.
La scène se termina sur un moment suspendu, leurs regards se croisant, leurs mains toujours enlacées, laissant présager un lien plus profond qui pourrait se développer au milieu des incertitudes qui les entourèrent.

Kiernan Shipka "Sabrina"
Pierre Garnier "Angelo"
Le bureau de Sabrina était une pièce froide et austère, où le métal et le verre prédominaient. Les murs étaient ornés de diplômes encadrés, mais malgré les distinctions, l’atmosphère était chargée d’une tension palpable. Angelo entra, le cœur lourd, le contrat en main. Il trouva Sabrina assise, les yeux rivés sur l'écran de son ordinateur, un air de défi sur le visage.
Angelo : Sabrina
Sa voix douce contrastant avec l’austérité du lieu
Angelo : Nous devons parler du contrat.
Elle tourna lentement la tête, un sourire sarcastique se dessina sur ses lèvres.
Sabrina : Ah, Angelo. Toujours l’âme charitable.
Il inspira profondément.
Angelo : Je ne peux pas le signer. J’ai réfléchi. Je ne veux pas avoir la mort d’un homme sur la conscience. J’ai vu l'actualité médiatique de Thomas… des accusations de sacrifices humains, de rituels. C’est… c’est insupportable.
Sabrina plissa les yeux, son hostilité se renforçant.
Sabrina : Tu sais combien tu pourrais gagner ? Un million d’euros, Angelo. Imagine ce que ça pourrait t’apporter, après être revenu d’entre les morts, dans le même corps mais tout neuf.
Il rétorqua.
Angelo (sa voix tremblante d’émotion) : L’argent ne fait pas le bonheur. Je n’ai jamais rêvé de richesse. Je veux juste vivre de ma passion, faire ce qui me plaît… sans être un paria.
Elle éclata de rire, un son cruel qui résonna dans la pièce.
Sabrina : Et tu comptes chanter où ? Dans ta chambre avec des murs épais ? Tu es ‘mort’ aux yeux du monde, Angelo. Tu devras trouver une passion silencieuse, ça te conviendra mieux.
Angelo se sentit acculé, la réalité que Sabrina décrivait le frappa de plein fouet.
Angelo : Je… je ne sais pas. Peut-être que la meilleure punition pour Thomas, c’est de se cacher. Mourir sur une chaise électrique ne sera qu’une libération.
Sabrina le regarda, un mélange d'ironie et de déception dans ses yeux.
Sabrina : Tu es bien naïf. Taylor a voulu te voir revenir, mais elle ne sait pas que cette collaboration est impossible. Qu’est-ce que tu envisages ?
Angelo se leva, le poids de la décision pesant sur ses épaules.
Angelo : Je préfère vivre en sachant que je n’ai pas contribué à la souffrance de quelqu’un d’autre. Peut-être que c'est cela, vivre, finalement.
Sabrina, quant à elle, restait figée, son regard perçant, contemplant la détermination d’Angelo face à une réalité qu’elle ne pouvait accepter. Dans ce moment de silence chargé, le destin des deux figures se dessina, cruel et incertain, dans l'ombre de ce bureau où les choix se mêlaient à la survie.
Avec un regard perçant, Sabrina enchaîna.
Sabrina : Dis-moi, Angelo, as-tu au moins été voir où se trouvait Thomas, dans ce bois que je t’ai indiqué ? J’avais pris soin de te laisser des indications, au cas où tu aurais eu un brin de curiosité.
Angelo hocha la tête, la mine grave.
Angelo : Oui, j’y suis allé. L’abri est bien dissimulé. J’ai pu le constater.
Elle s’avança légèrement sur sa chaise, un sourire malicieux aux lèvres.
Sabrina : Et tu n’as pas eu l’audace de frapper à la porte du feuillage ?
Angelo (mâchoires serrées) : Non. Mais cela ne prouve pas qu’il y ait véritablement quelqu’un à l’intérieur.
Sabrina plissa les yeux, sa colère sourde refaisant surface.
Sabrina : Tu sais que tu serais en danger s’il se trouvait là avec nous. Thomas est responsable de ta mort, et il s’est même réjoui d’avoir organisé un concert en hommage à ton décès.
Angelo se redressa, sa détermination se renforçant.
Angelo : Je ne veux pas attirer d’ennuis. Je souhaite juste vivre normalement, revoir ma famille, mes amis…
Elle secoua la tête, un rictus amer sur les lèvres.
Sabrina : C’est impossible. Tu as reçu le même corps que le précédent, mais tu ne dois jamais te montrer en public. Sur cette planète, la religion est omniprésente. Si tu as été gentil, tu vas au paradis, si tu as été méchant, tu vas en enfer. Les morts ne reviennent pas, autrement dit, tu n'existes plus. C’est simple, tu vois ?
Le regard d'Angelo se durcit, et il osa poser une question qui le taraudait.
Angelo : Combien de personnes comme moi as-tu ramenées ?
Sabrina détourna le regard, visiblement agacée.
Sabrina : Ce ne sont pas tes affaires. Mon ancien mari a hérité d’un nouveau corps et a réussi à convaincre sa famille religieuse que c’était bien lui. Il est parvenu à retrouver sa vie d’avant…
Angelo, un éclat d’espoir dans les yeux, répondit :
Angelo : C’est ce que je voudrais, moi aussi…
Elle éclata de rire, le son résonnant comme un coup de poignard.
Sabrina : Tu penses vraiment que ça te sauverait ? Mon ancien mari n’a jamais fait la une des médias, contrairement à toi. Enfin, lui et moi, avons été recherchés par la police française, ce qui signifie que nos visages avaient été exposé c'est vrai, pour avoir tiré sur des fans de Thomas qui agressaient ceux de Tokio Hotel lors d’un concert en leur injectant des minis fléchettes mortelles à distance ne provoquant aucune goutte de sang. Puis nous avons fait 10 ans de prisons...
Angelo : C’est une histoire ancienne, plus personne ne se souvient de ça aujourd’hui.
Sabrina, avec une lueur de cynisme dans le regard, répliqua :
Sabrina : Peu importe. Le passé nous hante toujours. Et toi, Angelo, tu devras apprendre à vivre dans l’ombre de ce qui était et ce qui aurait pu être.
Dans ce bureau où les regards se croisaient comme des flèches, le destin d’Angelo se mêlait à celui d’un passé qu’il aurait aimé oublier, tandis que Sabrina restait ancrée dans une réalité qu'elle refusait de quitter.

Kiernan Shipka "Sabrina"
Pierre Garnier "Angelo"
Taylor Momsen-"Trumper"
Sabrina, le visage fermé, interrompit le flot de pensées d’Angelo.
Sabrina : Bon, c’est assez. Pour clore cette discussion, amène-moi Taylor. J’ai besoin de m'entretenir avec elle.
Angelo la regarda, surpris par le changement brusque de ton.
Angelo : Pourquoi ?
Sabrina leva les yeux au ciel, impatiente.
Sabrina : Parce qu'il est temps de prendre des décisions. Les choses ne peuvent pas rester en l’état. Si tu veux vraiment comprendre ce qui t’attend, il faut que tu la fasses venir. Elle a des réponses, et moi, j'ai besoin de connaître ses intentions.
Il sentit un frisson d’inquiétude le traverser.
Angelo : Mais, qu’est-ce que tu comptes lui dire ?
Sabrina (rétorqua) : Ce n'est pas à toi de t'inquiéter de ça
Son ton autoritaire ne laissant aucune place à la discussion.
Sabrina : Je veux savoir si elle a un plan pour toi pour l’avenir, ou si elle compte simplement te laisser dans l’ombre.
Angelo s’interrogea sur le sens de cette requête.
Sabrina se leva, la détermination visible dans son regard.
Sabrina : Elle sait que des questions restent sans réponse et que le temps presse. Amène-la ici.
Angelo acquiesça, bien qu’il ressentit un mélange de crainte et d’espoir. Il savait que cette rencontre pourrait tout changer, mais il n'était pas sûr de vouloir connaître les vérités qu'elle pourrait révéler.
Alors qu'il se dirigeait vers la porte, Sabrina ajouta, d'une voix plus douce mais pleine de gravité.
Sabrina : Fais attention, Angelo. Le chemin que tu choisis est parsemé d'embûches. Et une fois que la vérité sera dévoilée, il n’y aura pas de retour en arrière.
Avec une dernière hésitation, Angelo sortit du bureau, conscient que chaque pas le rapprochait d'un destin qu'il avait du mal à cerner.
...
Avant d'aller chercher Taylor, Angelo décida de faire un détour par les toilettes. Il avait besoin de quelques instants pour rassembler ses pensées, mais il ne se doutait pas qu’il était observé. Juste à l'extérieur du bureau de Sabrina, une silhouette s'était tapie dans l'ombre, écoutant chaque mot échangé. Le regard rivé sur le contrat qu'Angelo tenait précieusement sous le bras, la personne attendait le moment opportun pour agir.
Angelo, distrait par ses propres préoccupations, ne fit pas attention à ce qui se tramait autour de lui. Il déposa le contrat à l’entrée des toilettes pour se libérer les mains, pensant qu’il ne s'agissait là que d'un instant de répit.
...
Il se lava ensuite les mains, son esprit tourbillonnant d'incertitudes et de craintes quant à l’avenir. Mais alors qu'il reprenait ses esprits, une sourde angoisse l’envahit. Il revint vers l’entrée, la tête pleine de questions.
Une fois sorti, il s’aperçut instantanément que le contrat n'était plus là. Un frisson d'alarme le parcourut.
Angelo (murmura) : Merde !
Il scruta les lieux avec méfiance.
La silhouette qui l’avait observé profita de l’agitation d’Angelo pour disparaître dans l’ombre, emportant le précieux document. Angelo se mit à fouiller frénétiquement les alentours, son cœur battant la chamade. Qui avait pris son contrat ? Et surtout, pourquoi ?
Les couloirs résonnaient du bruit de ses pas précipités alors qu’il commençait à réaliser l’ampleur de la situation. Des secrets étaient en jeu, des secrets qu’il espérait pouvoir garder enfouis. La peur s’insinua en lui : et si ce contrat tombait entre de mauvaises mains ?
Il se remémora la conversation avec Sabrina, se demandant ce que les autres savaient vraiment. Soudain, il comprit qu'il devait se dépêcher de retrouver Taylor, car maintenant plus que jamais, chaque seconde comptait. Les enjeux étaient bien plus grands que ce qu'il avait imaginé.
...
Angelo, le cœur battant, se mit à marcher rapidement dans le couloir, son esprit s’emballant. Les mots de Sabrina résonnaient encore dans sa tête, mais maintenant, ils prenaient une tournure sinistre. Il savait qu’il devait trouver Taylor avant qu'il ne soit trop tard.
Il se dirigea vers la sortie de l’entreprise, la pression de la situation lui serrant la poitrine.
Angelo (pensa) : Où est-elle ?
Alors qu’il jetait un coup d'œil autour de lui, espérant apercevoir la silhouette familière de la chanteuse.
Enfin, il la vit, assise sur un banc près du parking, son visage marqué par l’inquiétude. Elle leva les yeux à son approche, et l’expression qui s’y lisait lui fit comprendre qu’elle était au courant de quelque chose.
Taylor : Angelo, qu’est-ce qui se passe ?
Elle se leva d’un bond en voyant son air désespéré.
Angelo (voix tremblante) : Le contrat… il a disparu. Je l’ai déposé à l’entrée des toilettes, et quand je suis revenu, il n’était plus là. Quelqu’un nous surveille.
Les yeux de Taylor s’écarquillèrent, mais au lieu de céder à la panique, elle lui sourit pour le rassurer.
Taylor : Écoute, ce n’est pas grave. Si quelqu’un a pris le contrat, ça ne te concerne plus. Tu as refusé de le signer. Si quelqu’un désire se faire un million d’euros, eh bien, nous pouvons ainsi lui souhaiter tout le bonheur du monde.
Angelo, surpris par sa réaction, se sentit légèrement apaisé.
Angelo : Tu penses vraiment que c’est une bonne chose ?
Taylor (avec conviction) : Absolument. Tu as choisi de ne pas te mêler de tout ça, et c’est ta décision. Ce contrat n’a plus rien à voir avec toi. Nous devons nous concentrer sur ce qui est important.
Il hocha la tête, sentant un poids se lever de ses épaules.
Angelo : Tu as raison. Tu dois rejoindre Sabrina, elle souhaite te parler. Mais sois prudente. Je ne veux pas que tu te retrouves dans une situation délicate.
Taylor (sourire encourageant) : Ne t’inquiète pas pour moi. Je vais te tenir au courant.
Alors qu’elle s’éloigna, Angelo prit une profonde inspiration, conscient que la situation était plus grave qu’il ne l’avait imaginé. Il se tourna vers le bâtiment, observant les allées et venues des employés, tout en se demandant ce qui se tramait réellement.
Il finit par se diriger vers la voiture de Taylor, attendant avec impatience son retour. Dans ce moment de calme relatif, il réfléchit aux enjeux croissants qui pesaient sur ses épaules. Le destin d’Angelo et celui de Thomas étaient désormais entrelacés.
Alors que le temps s’étirait, il savait qu’il devait rester vigilant. L’avenir incertain les attendait, et chaque instant comptait.
Sabrina, avec une posture assurée et un sourire énigmatique, elle était assise derrière un bureau au design épuré, entourée de plantes génétiquement modifiées qui semblaient vibrer d'une énergie propre.
Taylor poussa la porte.
Taylor (sourire en coin) : Alors, Sabrina, tu voulais me voir. J'espère que ce n'est pas pour me parler de ta nouvelle méthode d'élevage de clones ? Je crains que ma présence ne soit pas suffisante pour redorer ton image.
Sabrina (rire léger) : Même si le clonage est fascinant, je t'assure que ma curiosité va au-delà de ça. Par exemple, comment comptes-tu gérer Angelo maintenant qu'il est de retour dans son corps ? Tu vas l'enfermer dans ton manoir ?
Taylor (croisant les bras) : Ah, Angelo… Tu sembles vraiment préoccupée. Peut-être que tu devrais lui laisser un peu d'espace pour respirer. Après tout, il n’a pas signé ton contrat, n’est-ce pas ? Ils ne sont donc pas tous dociles...
Sabrina (haussant les sourcils) : Peut-être, mais j'ai un certain… contrôle sur la situation. Je l'ai ramené à la vie, après tout.
Taylor : Oui car je le souhaitais et nous l'avons fait revenir ensembles.
(sarcastique) mais insérer une puce dans son cerveau n’est pas exactement un geste de réconciliation. C’est plutôt comme un “bienvenue dans ma petite prison”.
Sabrina (avec un sourire audacieux) : Les gens ont besoin d’un peu de peur pour apprécier la vie. Tout ce que je fais est pour le bien de l'humanité…Je m'inspire de vous mais j'inverse votre plan avec subtilité, nuance
Taylor (rire léger) : Pour le bien de l'humanité, dis-tu ? Tu es vraiment à côté de la plaque. Tu es seule dans cette quête. Pour gagner, il te faudrait une meute, un groupe qui te défendrait, qui serait prêt à se sacrifier pour toi, si tu ne payes plus tes employés, ils te tourneront le dos…
Sabrina (avec un regard déterminé) : C'est parce que vous manquez de confiance en vous que vous avez besoin d'une communauté sans oublier un Dieu. Je n'ai pas besoin de ça, je suis une femme libre sans collier au cou, et sans Dieu au-dessus de ma tête, car je suis Dieu et je fais ce que je veux
Taylor (soupir) : Tu ne sais pas dans quoi tu t'embarques. Leur savoir, leur puissance, c’est bien plus que tu ne peux imaginer. Ils ne te laisseront pas gagner sans batailler.
Sabrina (insistante) : Mais alors, comment vas-tu gérer Angelo ? S’il est reconnu dans la rue ?
Taylor (mystérieuse) : Oh, je saurai très bien gérer la situation. Avec un peu de subtilité, un sourire, et un regard que seuls ceux qui savent peuvent comprendre. Les gens oublient vite.
Sabrina (intriguée, mais pas convaincue) : Ça sonne bien, mais ça manque de substance.
Taylor (avec un sourire malicieux) : Parfois, Sabrina, la substance se cache derrière les sous-entendus. Je suis sûre que tu as encore beaucoup à apprendre sur la gestion des individus, même ceux qui ont un passé complexe comme Angelo.
Sabrina (soupirant) : D'accord, tu peux disposer… mais je ne suis pas convaincue.
Taylor (en se levant) : Parfait, je vais te laisser avec tes certitudes. Mais souviens-toi, le monde est bien plus vaste que ton bureau de clonage...
Taylor quitta le bureau avec un sourire mystérieux, laissant Sabrina pensive, réfléchissant à ses paroles.